En circonscription
Mon travail parlementaire ne s'arrête pas aux frontières parisiennes qui abritent l'Assemblée nationale.
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En circonscription, j'écoute, je travaille et je propose des solutions issues des échanges avec les forces vives du territoire et du pays.
La République ne doit laisser personne à quai
La ligne ferroviaire qui relie Auch à Toulouse, qui traverse plusieurs communes de la circonscription que je représente, est en danger.
Avec Karine Travail-Michelet, Maire de Colomiers et Vice-Présidente de Toulouse Métropole, Etienne Cardeilhac-Pugens, Maire de Léguevin et Vice-Président du Grand Ouest Toulousain, Denise Cortijo, Maire de Pibrac et Thierry Zanatta, Maire de Brax, nous alertons l'Etat et notamment le ministre des Transports :
Depuis plusieurs jours, les échanges entre l’État et SNCF Réseau à propos de la ligne ferroviaire Toulouse-Auch suscitent une inquiétude légitime.
Derrière la complexité technique des conventions et la tension budgétaire actuelle, c’est un principe fondamental qui est en jeu : celui de l’égalité d’accès aux services publics de mobilités sur l’ensemble du territoire.
Cette ligne, parcourue chaque jour par 10.000 usagers, relie Toulouse à Auch en desservant des communes périurbaines, rurales et urbaines dont l’avenir dépend, en partie, de l’existence de cette infrastructure. Elle est un maillon essentiel pour la mobilité du quotidien, pour l’attractivité du territoire, l'éducation de nos enfants, pour l’environnement et tout simplement pour la vie.
Aujourd’hui, les investissements prévus pour 2025 sont suspendus. Pourtant, la situation de la voie nécessite des travaux urgents, comme l’a rappelé SNCF Réseau. En l’absence de ces travaux, les circulations pourraient être interrompues dès 2026. Nous ne l'accepterons pas.
Il faut rappeler que la Région Occitanie a jusqu’à présent largement assumé sa part dans le financement de cette ligne, dans un esprit de co-construction avec l’État. Mais cette dynamique est aujourd’hui fragilisée.
En effet, le Projet de loi de finances pour 2025 prévoit une baisse de 800 millions d’euros de la dotation à l’AFITF (Agence de financement des infrastructures de transport de France), ce qui réduit directement les capacités de financement.
Dans ce contexte contraint, la Région Occitanie n’est pas en mesure d’assumer seule le coût de l'entretien et la rénovation de ce réseau qui est une compétence relevant de l'État. Il ne s’agit donc pas d’un désengagement de sa part, mais aussi d’une conséquence directe des arbitrages budgétaires décidés au niveau national.
Nous ne pouvons accepter que cette échéance se transforme en fatalité. Cette ligne incarne une promesse républicaine : celle de l’équité territoriale. Ce sont des lignes modestes par la distance, mais majeures par leur utilité.
Elles doivent être considérées non pas comme des charges, mais comme des investissements pour l’avenir.
Nous tenons à saluer la mobilisation des élus locaux, notamment celle du président du Conseil départemental du Gers, Philippe Dupouy, ainsi que celle de la Région Occitanie par la voix de Muriel Abadie, Vice-présidente de Carole Delga, et David Taupiac, Député de la deuxième circonscription du Gers. Nous partagageons leur préoccupation : les collectivités locales ne peuvent assumer seules des responsabilités qui relèvent, en dernier ressort, de l’État.
Nous, Maires de Colomiers, de Brax, de Pibrac et de Léguevin, mettons tout en œuvre dans nos communes pour faciliter de nouveaux modes de déplacement. Alors que l’arrivée du métro à Colomiers en 2028 est une véritable marche dans la transition socio-écologique, la menace de la suspension de la ligne Toulouse-Auch est un contresens absolu face aux défis qui sont devant nous : transition écologique, justice sociale, cohésion territoriale. Ils ne peuvent pas être des promesses sans traduction concrète. Le maintien et la régénération de ces lignes sont l’un des leviers les plus efficaces pour y répondre.
Parce qu’il n’y a pas de République à deux vitesses, il ne peut y avoir de citoyens oubliés en bord de quai !
Exonération des services sociaux : réparer une injustice
J'ai visité le 18 octobre dernier le SIAS Escaliu, le syndicat intercommunal d’action sociale qui permet le maintien à domicile des personnes âgées et handicapées et accompagne, chaque année, 650 bénéficiaires.
Ce syndicat est une assistance importante pour le territoire de l'ouest toulousain mais fait face à plusieurs problématiques, dont une issue du modèle économique de ces services et également une autre : une injustice fiscale.
En effet, l’ensemble des services sociaux sont exonérés par la CNRACL, la Caisse Nationale de Retraites des Agents des Collectivités Locales, à l'exception de ces syndicats d’action sociale.
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Alors qu'ils rendent un service vitale aux communes, en mutualisant l'offre et en faisant baisser la facture, ils pourraient eux aussi profiter de cette exonération, permettant ainsi d'embaucher davantage pour une poursuite de la prise en charge plus sereine dans le temps et un développement des projets et activités.
J'ai donc proposé en séance d'examen du PLFSS 2025 , le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale, un amendement afin d'obtenir une juste reconnaissance et une égalité de traitement !
Recrutement de professeurs : une victoire qui était nécessaire !
Au cœur de l'été, j'ai été contacté par les candidats présents sur la liste complémentaire du CRPE, le Concours de recrutement de professeur des écoles, de l'Académie de Toulouse.
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Ces candidats, qui n'attendaient que d'être recrutés et d'exercer le métier pour lequel ils ont étudié et passé un concours, ont vu les cinquante premiers candidats de la liste être recrutés, après plusieurs demandes et sur un total de 100. Ce qui en a laissé cinquante autres sans obtention du concours et, donc, sans affectation.
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Alors que de nombreuses écoles de la région et du pays manquent de professeurs, j'ai accompagné durant plusieurs semaines ces candidats en interpellant la ministre de l'Éducation nationale, le Recteur de l'Académie ainsi que le Directeur académique.
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Après ces mobilisations et ce travail, le Recteur a annoncé le recrutement des cinquante dernières personnes présentes sur la liste, permettant ainsi de combler les manques dans plusieurs écoles et d'offrir à ces personnes motivées l'avenir auquel ils se destinaient et aux élèves un professeur devant eux.​